Investir dans le vin : dans quel cas la défiscalisation est-elle possible ?

Investir dans le vin n’a jamais cessé d’être rentable pour un grand nombre d’individus. D’autant plus qu’il s’agit de l’occasion parfaite pour défiscaliser, uniquement si vous optez pour certains types de placements. Dans cet article, on vous informe davantage sur l’art et la manière d’investir dans le vin tout en restant dans la légalité fiscale.

Investir dans le vin grâce à un groupement foncier viticole ou GFV

Grâce au dispositif GFV, vous avez la possibilité d’acheter des parts d’un domaine viticole et même en devenir copropriétaire. Et ce, au même titre que les autres investisseurs avec qui vous entrez en relation. L’exploitation est confiée à un viticulteur qui est en mesure d’exercer sa profession en limitant l’investissement de départ. Il faut savoir que les rendements sont modérés à hauteur de 2 à 3% par an avec le groupement foncier viticole. Néanmoins, il s’agit de la seule solution vous permettant de défiscaliser avec un investissement dans le vin.

Une exonération possible grâce à l’investissement dans le vin

L’un des avantages de l’investissement dans les domaines viticoles c’est que votre placement dans le GVF entre dans l’assiette de calcul de l’IFI ou Impôt sur la Fortune Immobilière, comme pour un bien immobilier. Ce qui signifie que vous pouvez être exonéré d’environ 75% dans la limite de 101 897 euros et de 50% pour un montant supérieur. Ajoutons que l’aspect fiscal de l’investissement dans le vin est intéressant au moment d’aborder la donation ainsi que la succession. En effet, une exonération de 75% de la valeur des parts transmises est attribuée, jusqu’à une valeur de 300 000 euros. Au-delà de ce chiffre, elle est de 50% uniquement. Voici les conditions requises pour pouvoir bénéficier de l’exonération concernant la succession et la donation :

  • Un bail de 18 ans au moins et ce au profit de l’exploitant,
  • Deux ans de détention au minimum,
  • Les héritiers ainsi que les donataires doivent conserver les parts pendant au moins 5 ans.

À titre d’exemple, si vous transmettez des parts dans un groupement foncier viticole à votre enfant à hauteur de 100 000 euros. Les frais de succession qui s’appliqueront ne seront que sur 25% du montant, c’est-à-dire 25 000 euros. Votre enfant, lui, aura à payer des frais de succession à hauteur de 20% de la somme, ce qui équivaut à 5 000 euros.

Quelques investissements faisables dans le vin

Il y a un tout autre investissement dans le vin vers lequel vous pouvez vous tourner : c’est l’achat du vin avant qu’il ne soit mis en bouteille. Par ailleurs, sachez que ce type d’investissement ne permet en aucun cas la défiscalisation. Néanmoins acheter des grands crus en primeur vous offre l’opportunité de réaliser une plus-value à la revente. Donc si vous achetez les bonnes bouteilles alors la rentabilité à terme s’avèrera des plus intéressantes. Une autre manière d’investir dans le vin c’est de l’acheter et de le confier à un professionnel qui va assurer la partie stockage et vente des bouteilles.

 On parle d’un placement qui ne propose aucun avantage fiscal, c’est ce qui fait son inconvénient. Aussi, vous avez l’obligation de régler les frais de gestion. L’avantage de cet investissement c’est que vous bénéficiez d’un accompagnement par des professionnels du vin. Vous n’êtes pas sans savoir que les connaissances de ces individus représentent un vrai plus afin de hausser la rentabilité de votre investissement. Voilà pourquoi il est vivement recommandé de vous tourner uniquement vers des professionnels qui s’y connaissent réellement en vin. N’oublions pas de mentionner l’épargne dotée de grands crus, mais vous ne serez pas propriétaire de vos bouteilles avec cet investissement. Il est préférable de le présenter comme étant un placement d’argent dans un produit financier lié au vin. Une fois de plus, sachez qu’il n’y a pas d’opportunité de défiscalisation avec ce type de placement.

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