Loin de faire l’unanimité, la nouvelle loi sur le permis de conduire en 2018 est pourtant bel est bien en vigueur. Le comité interministériel de la sécurité routière affirme qu’il s’agit d’un geste visant à réduire le nombre de victimes des accidents de la route. Voici donc les plus grands changements qu’il est important de retenir :
Nouvelle limitation de vitesse
18 nouvelles mesures ont étés prises par le CISR, dans le but de réduire le nombre de victimes des accidents routiers. Parmi elles, la mesure qui fait le plus de bruit est la nouvelle limitation de vitesse sur les réseaux secondaires, à savoir, les routes nationales et départementales. En effet, la baisse des vitesses à 80 km/h, qui sera appliquée en juillet prochain, ne fait pas que des heureux. Il s’agit cependant de la mesure principale annoncée par Édouard Philippe. Cependant, la raison de cette décision est claire et les chiffres parlent d’eux-mêmes : 55 % des accidents mortels se produisent généralement sur ces réseaux situés hors agglomération. Ce changement de limitation viserait donc à sauver près de 400 vies chaque année.
D’autres mesures strictes
D’autres mesures ont également étés votées et seront appliquées à partir de cette année. Prenons par exemple le renforcement des sanctions concernant l’usage d’un téléphone mobile au volant. Désormais, le permis de conduire d’une personne attrapée en flagrant délit pourra lui être momentanément retiré. Bien évidemment, le retrait des 3 points ainsi que l’amende de 135 euros seront toujours appliqués. La vidéoverbalisation est un système visant à protéger les piétons. Les conducteurs qui ne respectent pas la priorité des piétons risquent une amende de 135 euros ainsi qu’un retrait de 4 points. Néanmoins, ces sanctions pourront être alourdies. Outre cela, les vendeurs de véhicules d’occasion ont désormais l’obligation de fournir un historique des lourdes réparations à leurs clients.
Des éthylotests antidémarrage
La seconde cause de mortalité sur routes est l’alcool. De ce fait, la conduite en état d’ivresse sera freinée par la mise en place d’éthylotests antidémarrage. L’objectif de l’État ici est de responsabiliser les conducteurs en les encourageant à autoévaluer leur taux d’alcool. La vente d’éthylotests à côté des boissons alcoolisées est désormais un fait courant. La mise en place d’éthylotests antidémarrage empêchera le véhicule de démarrer si le conducteur présente un taux d’alcool élevé par rapport à ce qui est autorisé. Ce système n’est pas une obligation sauf pour les récidivistes qui se sont déjà fait retirer leur permis de conduire à cause d’un taux supérieur à 0.80 g / litre dans le sang. Néanmoins, il est important de noter que des récompenses seront prévues pour les bons conducteurs et que le délai d’attente pour repasser son permis sera réduit.